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lundi 30 avril 2012

SHERLOCK (MAIS LE HOLMES N'EST PAS LOIN) Steven Moffat & Mark Gatiss

SHERLOCK (MAIS LE HOLMES N'EST PAS LOIN) Steven Moffat & Mark Gatiss

De gauche à droite, Sherlock Holmes (Benedict Cumberbatch) et John Watson (Martin Freeman)
Puisque nous en sommes dans la volée des mini-séries, je renchéri avec un petit bijou britannique (et fier de l'être). Sherlock. 

Vous aviez déjà entendu parlé de Sherlock Holmes et de John Watson, ceux de Conan Doyle, les authentiques... Puis vous les aviez redécouverts dans la version hautement décalée de Guy Richie. Gardez bien tous ces personnages en tête, imaginez le Londres de 2012 et ajoutez un fast food à côté du 21B Backerstreet (les connaisseurs sauront de quel endroit je parle).
Ça y est vous les avez bien en tête ? C'est donc un Sherlock Holmes défoncé aux patchs à la nicotine et un John Watson éternellement boiteux (il y a des choses qu'on ne peut pas changer) qui tentent tant bien que mal (plutôt bien que mal d'ailleurs) de se dépêtrer d'intrigues tout aussi emberlificotées que pouvaient l'être un feuilleton de Conan Doyle. Mais cette fois ci, pas de manoirs "hantés", non, plutôt une sombre mafia chinoise, un chauffeur de taxi ou encore des bombes électroniques...
Il y a tout de même ces personnages récurrents que l'on peut retrouver dans toutes les versions de Sherlock Holmes. Moriarty, dont le personnage reste nébuleux cependant dans la saison 1, Lestrade, chef incompétent d'une police londonienne tout aussi incompétente, ou simplement la logeuse des deux "colocataires"... Amateurs de la première heure vous ne serez pas perdu en retrouvant ce Sherlock car l'univers, bien que par définition anachronique, reproduit de manière étonnante celui que pouvait être celui du Londres des années 1800. 
Pari risqué mais génialement réussi de Steven Moffat et Mark Gatiss de reproduire cette ambiance de mystère qui baigne à la fois le personnage central et les intrigues toutes aussi inventives les unes que les autres. Nous qui sommes (malheureusement) habitués aux enquêtes de quelques séries américaines qui finissent, à force de redondance, par nous paraître un peu simplettes, nous ne sommes pas déçu par la fraicheur des énigmes et du jeu des deux acteurs principaux (Benedict Cumberbatch ne finit pas de me surprendre).
Si reproche il y a, c'est peut être que cette série s'appuie parfois un peu lourdement (consciemment ou inconsciemment, je me garderai bien de prononcer des accusations) sur la version de Guy Richie, notamment pour la musique et pour la manière de filmer certaines scènes. Néanmoins, cette série trop courte est à savourer. En attente de la prochaine saison (3) en août 2013.
                                        " Élémentaire mon cher Watson"



                                                                                                                                 Anaïs F. (2012)

2 commentaires:

  1. (Merci qui, hein ??? xD) Je savais que t'allais adorer !

    L.K.

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  2. thank you lénou de nous mettre notre... quatrième commentaire ! XD notre site est tellement populaire ^^ (c'est dingue O___O)

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